Notre porte d’entrée sur le continent sud américain est Salvador de Bahia, au nord est du Brésil. Nous y sommes arrivés dimanche 23 octobre et nous y avons découvert une ville aussi fascinante qu’effrayante. Célèbre pour sa culture afro-américaine, la capoeira, les fitas de bonfim (les fameux bracelets colorés brésiliens porte bonheur), pour le nombre important d’églises qu’elle abrite (on dit qu’il y en a 365) et le clip de Mickael Jackson They don’t care about us, Salvador de Bahia nous est aussi apparue sous un jour moins heureux. Une ambiance glauque à la nuit tombée et le sentiment de ne pas être en sécurité nous ont poussé à quitter la ville au bout de 3 jours. Pour autant, nous conseillons vivement de découvrir cette ville charmante et ses habitants chaleureux.


On recommande :

  • 1. Se balader dans le vieux quartier historique du Pelourinho (inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco) et en admirer les maisons coloniales colorées, son nombre record d’églises et les bahianaises en costume traditionnel (à l’affût de quelques reais des touristes qui se pressent pour prendre des photos avec elles).

  • 2. Prendre l’Elevador Lacerda, immense ascenseur de 72 m qui relie la ville haute à la ville basse en 30 secondes à peine, et profiter de la vue sur la Baie de Tous les Saints avant de descendre sur le port et d’aller arpenter le Mercado Modelo, ancien marché aux esclaves aujourd’hui transformé en un grand marché d’artisanat offrant tout et surtout n’importe quoi.
  • Pour la petite anecdote, les gardiens de nuit du Mercado Modelo racontent qu’après la fermeture, des fantômes viennent hanter l’ancien marché aux esclaves.  

  • 3. Se baigner sur l’une des plages de Barra, rive animée au sud de la ville, qui offre une ambiance de « Miami brésilien» (cf Jim) avec ses vendeurs ambulants, ses sportifs s’affairant sur la corniche, ses innombrables cafés-bars-restaurants et ses caipirinha avalées dès la sortie de l’eau par les bahianais.
 
  • 4. Passer la soirée dans le quartier festif et hype de Rio Vermelho et goûter aux acarajé, les fameux beignets bahianais constitués de farine de haricots frits à l’huile de dendê, garnis de crevettes et de purée de manioc. Verdict: étrange! Pas mauvais mais pas de révélation culinaire.

  • 5. Apprécier un cours de musique classique donné par celui que l’on appelle Richard Strauss ou Heinz (on ne connait toujours pas son nom à ce jour), notre super hôte de la pousada (pension familiale) Barroco Na Bahia. Un endroit atypique, décoré de meubles baroques, très accueillant.
  • PS : Jim, toujours à l’affût des thèses conspirationnistes les plus folles, pense toutefois que les parents allemands de Heinz n’ont pas été du bon côté de l’histoire pendant la Seconde Guerre Mondiale !